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CANCER : Des chiffres qui résonnent, des accompagnements qui comptent
31/01/2024
433 136. En 2023, en France, c'est le nombre de destins touchés par le cancer.
Entre 1990 et 2023, le nombre de nouveaux cas de cancers a doublé, avec une augmentation de 98 % chez les hommes et de 104 % chez les femmes selon l’Institut National du Cancer. Dans le monde, cette maladie a été responsable de 8,2 millions de décès en 2012. Cela fait du cancer la première cause de mortalité*. En tête, le cancer du poumon reste l’affection la plus fréquente.
Le 4 février marque la Journée mondiale contre le cancer, une initiative soutenue par l'OMS (Organisation mondiale de la Santé) et le CIRC (Centre international de Recherche sur le Cancer). Elle honore toutes les personnes touchées par le cancer et vise à mobiliser les efforts pour améliorer la prévention et changer le cours de cette maladie.
Les facteurs de risque :
Les causes du cancer sont multiples, résultant d'une interaction complexe entre facteurs personnels, externes et mode de vie. Des agents nocifs de l'environnement comme le tabac, les rayonnements ionisants ou encore les agents chimiques dangereux, peuvent endommager l'ADN, favorisant le développement de cellules cancéreuses.
Maçons, mécaniciens, menuisiers, soudeurs… Certains métiers sont particulièrement exposés à certaines substances cancérogènes dans leur environnement professionnel.
Prévenir pour protéger :
La prévention des risques et des maladies professionnelles est cruciale pour rester en bonne santé (et ce, le plus longtemps possible), notamment pour les salariés particulièrement exposés.
L’ahi33, en tant que Service de Prévention de Santé au Travail, s'engage activement dans la sensibilisation des employeurs et de leurs salariés aux risques professionnels.
Nous informons sur les dangers liés à chaque poste, proposons la mise en place de mesures préventives et accompagnons les salariés dans le maintien de leur emploi après un problème de santé, comme le cancer.
Dans le cas de l’exposition à des substances chimiques, nous réalisons des prélèvements de surveillance biologique de l’exposition professionnelle (analyse d’urine ou prise de sang) pour mesurer l’imprégnation des salariés par des agents chimiques.
Le médecin du travail cherche les solutions les plus adaptées pour améliorer la prévention dans l’entreprise et assurer le maintien dans l’emploi des salariés. Il peut s’appuyer pour cela sur d’autres professionnels de l’ahi33 : ergonomes, psychologues, assistant(e) social(e), Service interne d'Accompagnement et Maintien dans l'Emploi (SAME), ainsi que la cellule dédiée au risque chimique : Evaltox. Le médecin peut également solliciter nos partenaires, CARSAT ou Cap emploi.
« Quand et comment revenir au travail après un cancer ? »
1 personne sur 3 perd ou quitte son emploi dans les deux ans après le diagnostic d’un cancer. Les services de santé au travail jouent un rôle essentiel dans la réadaptation et le retour au travail. Cependant cette reprise, marquée par un arrêt net et de longue durée, reste une étape. Une adaptation des postes de travail (restriction de tâche, adaptation horaire, formations spécifiques) est souvent nécessaire.
Au-delà des aspects physiques, la reprise après une lutte contre le cancer peut être complexe sur le plan émotionnel ; la fatigue persistante et le sentiment de décalage avec le monde professionnel sont des réalités auxquelles les employés font face. Ils peuvent également ressentir une certaine appréhension face au regard de leurs collègues et de la hiérarchie. L'ahi33 reconnaît l'importance du soutien psychologique dans ce contexte et collabore étroitement avec les employeurs et salariés pour ajuster les conditions de travail en fonction des besoins spécifiques de celui-ci (aménagement du poste de travail, des horaires…) : l'objectif est de créer un environnement de travail favorable à la récupération et au retour à l’emploi.
Des Actions pour l’Avenir
Chaque initiative, chaque geste de prévention en entreprise compte pour éviter le risque de cancer. Chaque accompagnement post-cancer compte également dans la (re)construction de l’avenir et l’accompagnement des salariés ayant été confrontés à la maladie.
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